L'éclairage dans nos intérieurs
Le contenu :
Les principes de régulation de l'éclairage
Les types d'éclairage utilisés dans l'aménagement intérieur
Les différentes propriétés des éléments d'éclairage
Le choix des éléments d'éclairage
I. L’éclairage naturel :
Il est préférable de profiter au maximum de
l'ensoleillement naturel, vu son impacts psychologique et sanitaire sur l’utilisateur de l’espace.
II. Les bases de la conception d’éclairage :
Constitue un ensemble de systèmes de distribution d'éclairage, différencier
par l'architecte Richard Kelly dont les
fondements de l'éclairage sont :
1. L’éclairage ambiant (A) :
C'est l'éclairage général, son
but est de faire voir
le lieu et l'activité de manière appropriée.
(A) |
|
2. L’éclairage accentué (B) :
Le but de cet éclairage est de se concentrer sur les éléments importants afin de les mettre en valeur (attirer l’attention).
(B) |
Illustration sur l'éclairage accentué |
Le faisceau lumineux de l'élément d'éclairage est contrôlé par les réflecteurs internes qu'il contient, elles collectent la lumière pour une lumière focalisée ou elles la diffusent afin qu'elle soit dispersée.
Les luminaires d’accent les plus courants sont les suivants :
Appliques murales
Spots encastrés
Rails de
projecteurs
Lampes murales d’éclairage de tableaux
3. L’éclairage décoratif (C) :
C'est l'éclairage qui est destiné à être un élément esthétique
du lieu.
(C) |
C'est
l'éclairage qui a pour but de montrer
la lumière comme élément esthétique dans l’espace.
On distingue deux types d’éclairage décoratif :
1- des appareils décoratifs qui ont une belle vue, tels que des lustres, les plafonniers, les veilleuses …etc.
2- des appareils qui diffuse un
effet lumineux beau et attrayant comme les jeux de lumières.
Ces types
ont un but esthétique qu'il ne faut
pas exagérer, car le but de l'éclairage décoratif est de montrer la beauté des éléments lumineux ; l'alternance entre la lumière et les
ombres.
L'éclairage décoratif doit être soutenu par un éclairage général direct et indirect afin de compléter la beauté du lieu.
En plus de :
4. L’éclairage exceptionnel
5. L’éclairage objectif ou d'appoint
III. Les caractéristiques des équipements d'éclairage :
La puissance électrique (Watts)
Le flux lumineux (Lumen) : On appelle flux lumineux la quantité totale de lumière émise par une source lumineuse dans toutes les directions de l'espace.
L'efficacité lumineuse (Lumen/watt) : constitue le rapport le flux lumineux émis par la lampe et la puissance électrique consommée.
L’éclairement (lux) : L'éclairement est le rapport entre le flux lumineux reçu par un élément de la surface et l'aire de cet élément. Il est exprimé en Lux (symbole : lx) ou Lumen/m2
La température de couleur (TC) : (Kelvin) la température de couleur d'une source lumineuse est définie comme la couleur de la lumière émise et donc donne une indication de l'ambiance lumineuse ainsi créée. Elle correspond à la température à laquelle on devrait porter un corps noir pour qu'il émette une couleur identique à celle émise par la source.
Illustration température des couleurs https://www.lampesdirect.fr/temperature-couleur |
On distingue :
Les couleurs froides (tirant vers le bleu) lorsque la température de couleur est élevée, supérieure à 5000 K
Les couleurs chaudes : (tirant vers le rouge orange) lorsque cette température est inférieure à 3300 K
L’indice de rendu des couleurs (IRC) : Cet indice définit l'aptitude d'une lampe à nous faire distinguer toutes les couleurs. Il est mesuré sur une échelle de 0 (médiocre) à 100 (parfait). Une source caractérisée par un bon indice de rendu des couleurs émet une lumière contenant toutes les couleurs (donc toute les longueurs d'onde) du spectre visible, restituant ainsi la couleur réelle des objets. Par contre, une source monochromatique émet une lumière ne contenant qu'une seule couleur (une seule longueur d'onde) et a un IRC voisin de zéro.
La durée de vie : Elle est définie comme de la durée de vie moyenne d'un lot de lampes : le nombre d'heures de fonctionnement de ces lampes avant que 50 % d'entre elles ne soient hors service.
L'étiquette d'énergie :
Habituellement une étiquette énergie figure sur l'emballage des lampes, elle mentionne l'efficacité de la lampe par un code couleur et une lettre : 'A' pour la plus efficace et 'G' pour la moins efficace.
Cette étiquette doit aussi indiquer le flux lumineux et la puissance de la lampe, la durée de vie peut aussi être stipulée à titre informatif.
Illustration étiquette d'énergie d'une lampe https://www.comptoirdeslustres.com/content/24-conseils-securite-economie-energie |
Codification : L'IRC et la température de couleur sont souvent indiqués sur les lampes à l'aide d'un code de trois chiffres qui combine l'IRC et la température de couleur comme suit :
Illustration sur la codification des lampes |
La méthode de calcule du volume d'un lustre adéquat à un espace :
On commence par additionner la
longueur et la largeur de l’espace. Puis, on convertit le résultat en
centimètre. Ce résultat constitue le diamètre du lustre en centimètre.
Je vous donne un exemple d’une
chambre de quatre mètres par trois mètres. On a quatre plus trois est égale à
sept mètres. En centimètres ça fait 70 et donc le diamètre du lustre et de 70
centimètres.
Si on est dans une grande pièce, et
le résultat de l’addition donne un diamètre de lustre qui n’existe pas dans le
marché, on divise ce résultat par un nombre adéquat qui sera le nombre de
lustres dans l’espace.
Enregistrer un commentaire